Lettre à une amie
Le sud de la France…
Le 12 mars 2013,
A l’Espagne.
Chère
amie,
La
roue des heures tourne et il est vital que je t’écrive cette lettre. J’ai bien
peur que nous ayons un problème ! En effet, j’assiste à un dérèglement
climatique au sein de ma nation.
L’hiver
touche à sa fin, le printemps se pointe en parant les prés de jolies petites
fleurs dans le sud alors qu’il paralyse les avions dans la capitale ! C’est
une véritable catastrophe ! Comment gérer mes locataires dans ces
conditions ? Je ne trouve plus de repos, je ne respire plus l’air pur de
mes contrées tellement les hommes développent leur civilisation. Je suis sûr qu’avec
tous leurs progrès, leur développement technologique, économique, médiatiques,
ils sont la cause de mes ennuis climatiques ! Mais quelle Europe vont-ils
laisser à leurs enfants ! Une monnaie commune, l’euro ? Une vision
épurée du futur ? J’ai plus l’impression d’être au milieu d’une véritable
purée, un royal désordre, un mélange de vies, une cacophonie d’idées, un bazar
de langues et bien d’autres turpitudes.
Que
puis-je faire pour retrouver un peu de sérénité ? J’ai bien envie de
prendre ma valise et de partir en Océanie pour me perdre dans ses forêts de
Tasmanie ou ses déserts d’Australie. Je prendrais un bateau et je me mettrais à la proue pour imaginer un
nouveau pays, un pays caché des hommes. Je ne sais pas moi… une terre isolée,
inexplorée, une petite île déserte au milieu de l’océan où le temps ne
changerait pas à bout de champ, où la météo serait stable et régulière, une
enclave en somme, bien protégée de tous ces hommes pressés, de leurs idées de
développement, de leur pollution, de leurs problèmes…
Dis
l’Espagne, tu ne veux pas venir avec moi ? Je n’ai pas envie de me
retrouver tout seul ? Tu me comprends, toi !
J’attends
ta réponse avec impatience. Amicalement.
Le sud de la France
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