Promenade
terrienne
Dans le silence du petit matin,
Mes pas m’ont amenés sur un chemin,
Dans les sous-bois feuillus et frais ;
J’ai marché au calme dans la forêt.
La Sainte Baume me
protégeait
De l’humeur du temps
mauvais
Seuls quelques rayons de
soleil
Sur la source
s’étalaient. Merveille.
L’eau, ici turquoise,
tranquille et plate,
Eveille ma curiosité,
guide mes pas sans hâte,
Les oiseaux
m’accompagnent aussi
Les orchidées parent le
chemin sans bruit.
Cette eau limpide
glisse, maintenant, s’enroule,
Les flots, plus vifs,
dans les gours, s’écoulent
Vers la mer, dans un
long recueillement
Son voyage commence,
tout simplement.
Une feuille de la
ripisylve rejoint la rivière
Zigzague rapidement
entre les rochers. Naguère
Dans les airs de la
sylve, aujourd’hui
Dans l’eau
bouillonnante d’Ubelka, elle oublie.
Des oiseaux pépient,
volètent en la suivant
Mais ils sont moins
rapides que le courant.
Elle s’éloigne, attirée
par l’horizon, la mer,
Au bout du chemin
l’attendent des chimères.
Je l’imagine, loin de
son arbre, perdue
Au milieu de Marseille
et de ses détritus.
Je m’assoie pour
écouter la forêt,
Pour sentir les
mousses, les écorces mélangées.
Puis je m’allonge sur
ce doux lit végétal,
J’oublie mes soucis,
les autres, le présent matinal,
La verdure imprègne délicatement
mes vêtements
Et je ferme les yeux,
sereine pleinement.
J’imagine, un avenir meilleur
où la nature
Guidera les Hommes,
j’espère plus matures,
Non pas dans la
solitude d’un monastère
Mais dans une société
humaine et prospère.
Claudine Mistral
février 2016
Un vrai message !
RépondreSupprimerMerci :-)
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