Entre
deux
Dans la lumière
éblouissante d’un doux soir d’été
Inextricablement se
découpent des formes noires,
Des silhouettes se
dessinent, pénombre mouvementée
Des recoins les plus
étranges de ma mémoire.
Le char d’Hélios
termine sa course à l’horizon.
De longs rayons orange
illuminent et caressent la mer ;
Le char des Ombres,
escorté par la grande ourse, au-delà des pontons
Réinvente sur la voute
céleste de nouveaux paysages visionnaires.
Entre les vagues, un
mât s’élance sur les eaux, dansant
Sur des vagues
miroitantes. Ses majestueuses voiles
S’étirent pesamment sur
les flots peints de gris et de blancs
Tandis qu’un oiseau avec
paresse vole entre les étoiles.
Tantôt envoûtantes,
tantôt enivrantes, au plus profond
Du ciel, entre
découvertes et lointains mystères,
Les ombres se faufilent
entre les astres sur le plafond
Du monde pour lentement
en étouffer toutes les lumières.
J’ouvre mes yeux bleus,
la couleur soudain renait
Vibrante de vie,
magique, éclatante, majestueuse,
Sans la sombre noirceur,
la lumière ne donnerait
Du monde et des hommes,
qu’une fade image sirupeuse.
Distrayant le silence,
des éphémères se mettent à danser
Quelques notes de
musique s’élèvent vers les nuées.
Entre deux soupirs, les
lumières et les ombres bientôt entrelacées
En croches et triolets
s’engagent dans une danse à pas feutrés.
Et depuis toujours, l’enchevêtrement
de ce duo improbable,
Permet à la peur, la
poésie, le doute, la beauté de surgir
De cette association
agitée, mystérieuse et inextricable,
La mort et la vie,
autour de nous ne cesse de frémir.
Claudine Mistral
2017
Exposée à Auriol
Dans le cadre du concours Ombre et lumière à Auriol 2017
Italie Piémont
Marseille, Verrière dans les Docks romains
Le MUCEM
Poème originel
Entre
deux
Dans la lumière
éclatante du soir
Etrangement se
découpent les ombres
Dans les recoins de ma
mémoire
Des formes se dessinent
dans la pénombre.
Le char d’Hélios
termine lentement sa course
Les rayons orange
illuminent encore la mer ;
Puis celui des ombres,
escorté par la grande ourse,
Invente de nouveaux
paysages visionnaires.
Entre les vagues, un
mât s’élance sur les eaux,
De minuscules
silhouettes, sur le pont, apparaissent
Tout autour, blancs et
gris sont les flots
Tandis qu’un oiseau
vole avec paresse.
Tantôt envoûtantes,
tantôt enivrantes,
Entre découvertes et
lointains mystères,
Les ombres se faufilent
autour des étoiles filantes
Pour, peu à peu,
étouffer toutes les lumières.
J’ouvre les yeux, la
couleur soudain renait
Vibrante, magique,
éclatante, majestueuse,
Sans la noirceur, la
lumière ne donnerait
Du monde, qu’une fade
image sirupeuse.
Quelques notes de
musique s’élèvent vers les nuées
Distrayant le silence,
des éphémères se mettent à danser.
Les lumières et les
ombres bientôt entrelacées
S’engagent dans une
danse à pas feutrés.
Néanmoins, c’est grâce
à ce duo improbable,
Que la poésie, le
doute, la beauté surgissent
De cette association
inextricable,
Que la mort et la vie,
autour de nous frémissent.
Claudine Mistral
2017
6ème au concours du Loriot 2017 Auriol
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